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Les surprises et les déceptions

Par Louis-Antoine Lemire

Comme la majorité des amateurs de hockey, à chaque année je fais un pool de hockey. Toutefois, chaque saison nous réserve son lot de surprises. La saison 2009-2010 ne fait pas fi de cette règle.


2010-01-15

Les belles surprises

Bien malin qui pouvait croire que la formation de Jacques Lemaire trôneraient au sommet de la conférence de l’est. La formation des Devils a perdu plusieurs attaquants dans l’entre-saison. Vous n’avez qu’à penser au diminutif Brian Gionta qui a déjà inscrit 48 filets avec l’équipe de la région de New York. À l’excellent attaquant défensif John Madden qui a remporté le trophée Frank. J Selke en 2000-2001. De plus l’as gardien Martin Brodeur avait montré quelques signes de fatigue lors des dernières séries éliminatoires. Nonobstant tous ses facteurs, Jacques Lemaire a su implanter son système de jeu qui pour certains peu paraître « plate à mourir », mais la formation dirigée par l’ancien pilote du Wild se classe sixième au chapitre des buts marqués.


RYAN MILLER


Selon moi, l’autre surprise provient des Sabres de Buffalo qui sont seulement à deux points des Devils dans l’Est. Les succès des Sabres sont en grande partie dû au brio du gardien américain Ryan Miller. Si la saison se terminait aujourd’hui, il remporterait probablement le trophée Vézina remis au meilleur gardien de la Ligue. L’homme masqué qui protègera la cage de la formation Américaine aux jeux Olympiques a un pourcentage d’efficacité de 935 au moment d’écrire ces lignes


PEKKA RINNE


Dans l’association de l’ouest plusieurs équipes ont surpris les pseudo experts.

Tout d’abord, les Prédateurs de Nashville qui se classent au quatrième échelon. Malgré un alignement sans grande vedette, la troupe de Barry Trotz tire son épingle du jeu. Le premier pointeur de l’équipe est l’ancien des Sabres de Buffalo, Jean-Pierre Dumont qui totalise 31 points en 40 matchs. Cependant, le concept d’équipe et le brio des deux gardiens Pekka Rinne et Dan Ellis font de l’équipe du Tennessee un adversaire coriace soir après soir .

Après avoir atteint le fond du baril la saison dernière en occupant la dernière place de la conférence de l’Ouest, les anciens Nordiques ont su se relever les manches dans la saison morte. Décimé par les blessures la saison dernière, l’Avalanche a le luxe de jouer avec un alignement complet dans la majorité de ses matchs cette saison. Paul Statsny, Matt Duchene et Wojtek Wolski sont trois jeunes joueurs qui font frémir les défenses adverses de part leur rapidité. Entre les deux poteaux Craig Anderson joue le meilleur hockey de sa carrière. Le portier a déjà plus de 20 gains à son actif.

Être l’un des meilleurs joueurs de hockey de l’histoire ne veut pas nécessairement dire que nous serons un excellent entraîneur. Parlez-en à Wayne Gretzky qui a tenté tant bien que mal d’amener l’équipe des Coyotes en séries éliminatoires durant son passage derrière le banc. Plusieurs problèmes financiers sont survenus à Phoenix et finalement Wayne a décidé de quitter la barque. Une décision qui, selon moi, est la meilleure pour lui et pour l’équipe. Le 24 septembre dernier, Dave Tippet prend la barre de l’équipe; un changement qui s’avère bénéfique pour l’instant. Les Coyotes totalisent 57 points, ce qui les placent au sixième rang de la conférence. Le meilleur pointeur de l’équipe est l’enfant terrible des québécois Shane Doan qui est à égalité, à 28 points, avec le montréalais Matthew Lombardi. Devant le filet, Ilya Bryzgalov a relancé sa carrière dans le désert. Ce dernier a 23 victoires à sa fiche et une moyenne de buts alloués de 2,21.

Dans les déceptions, ma plus grande est le rendement des Ducks d’Anaheim. Malgré d’excellents jeunes tels que Corey Perry, Ryan Getzlaf et Bobby Ryan l’équipe occupe le 12ième rang dans l’Ouest. Pour moi la principale raison des déboires des Ducks est Jean-Sébastien Giguère qui aurait de la difficulté à stopper un ballon de plage présentement. Le québécois a un pourcentage d’arrêt de 899 ce qui est inacceptable pour un gardien du circuit Bettman.


JEAN-SÉBASTIEN GIGUÈRE


L’année dernière, les Blue Jackets ont atteint les séries d’après -saison pour la première fois de leur histoire. Les attentes étaient donc très grandes pour la présente dans la région de l’Ohio. Le vieux routier Ken Hitchcock, qui prône un système de jeu passif, étouffe les marqueurs de l’équipe. La preuve Derick Brassard a seulement six buts au compteur jusqu’à maintenant. De son côté, le gardien de but Steve Masson a une saison très difficile avec un pourcentage d’arrêt de 892. L’équipe s’attendait certainement à un meilleur rendement de l’ancienne recrue de l’année.

Finalement, les Hurricannes de la Caroline qui ont atteint la finale d’association l’année dernière, en s’inclinant face aux éventuels champions de la Coupe Stanley, sont bons derniers, avec une maigre récolte de 35 points. L’équipe pense déjà à la prochaine saison dans le but de repêcher l’excellent Tyler Hall.

Les Wings, les Blues et les Oilers font également partie de mes déceptions de mi-saison.